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6 Oct 2016 | Profession
 

Deux questions écrites ont été déposées et publiées au Journal Officiel, ce mardi 4 octobre. On ne peut plus concrètes …

philippe-gosselin• Philippe Gosselin (LR, Manche / voir Lmdt du 5 octobre) interroge le ministre de l’Économie et des Finances sur la position défendue par le Gouvernement quant aux relations entre les représentants des buralistes et la Française des jeux. « En effet, un accord récemment passé entre la Française des jeux et une enseigne florale suscite la plus grande incompréhension des buralistes. Déjà affecté par les successives hausses du prix du tabac et menacé par l’instauration prochaine du paquet de cigarettes neutre et par l’augmentation à venir du prix du tabac à rouler, le chiffre d’affaires des buralistes risque à nouveau de pâtir de cet accord. De nombreux bureaux de tabac ne sont pourtant pas équipés des terminaux de la Française des jeux, la marge de progression pour cette dernière auprès de ces petites entreprises déjà menacées est donc existante, d’où l’incompréhension des buralistes ».

Gerard Menuel • Gérard Menuel (LR, Aube) alerte Marisol Touraine sur les répercussions économiques de l’augmentation du prix tabac à rouler (voir Lmdt  des 30 et 23 septembre ). Selon lui, « cette décision ne peut être entendue comme un argument de lutte pour la santé des citoyens. Elle ressemble davantage à un moyen de taxer toujours plus les Français, notamment les plus fragiles, baissant leur pouvoir d’achat et les encourageant à aller vers d’autres relais d’approvisionnements, peu encadrés ».

Le député rappelle « qu’augmenter encore le prix du tabac, c’est appauvrir les petits revenus, notamment des jeunes travailleurs, des personnes sans activité, … qui, déjà, sont passés de la cigarette en paquets au tabac à rouler ; c’est imposer l’accroissement du prix d’un produit de consommation légale ; c’est augmenter la part de tabac vendu sur les marchés parallèles et menacer de nouvelles fermetures économiques les débitants de tabac légaux ».

Estimant que « le comportement des fumeurs avait davantage évolué avec la loi sur les lieux publics de consommation de tabac, entrée en vigueur en 2007 », il renvoie aux arguments qui préconisent davantage de prévention.

Question : comment la ministre de la Santé compte « accompagner la nouvelle hausse du prix du tabac, lutter contre les marchés parallèles de distribution de tabac, les fermetures économiques de débitants ? ».