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24 Mai 2017 | Profession
 

•• Dans le Loiret, les buralistes ont détaillé les problèmes qui menacent l’avenir de la profession, lors de la dernière assemblée générale organisée à La Ferté-Saint-Aubin.

Marché parallèle, concurrence déloyale et l’instauration du paquet neutre qui n’a rien arrangé : cette dernière mesure « pénalise les buralistes, alourdit leur charge de travail, cela pour un impact minime sur la consommation, donc sur la santé publique » a souligné Sandra Salgado, présidente de la chambre syndicale, selon La République du Centre du mardi 23 mai.

« Les buralistes ont le sentiment d’être les victimes de la lutte antitabac et réclament un plan de lutte efficace contre la fraude, notamment dans les zones frontalières, mais pas uniquement » poursuit-elle.

Tout en passant à l’offensive en commercialisant sa propre marque de cigarettes « LCB / La Cigarette du Buraliste » en exclusivité chez les buralistes, « la profession doit évoluer, être moins dépendante du tabac, compenser par d’autres produits » a proposé Sandra Salgado en citant la cigarette électronique et le succès du compte Nickel. Une évolution « indispensable » pour préserver ce réseau de proximité.

•• Dans Le Progrès du 23 mai, Christian Muret (président de la chambre syndicale des buralistes de l’Ain) met les pieds dans le plat, dans la presse régionale, à propos des difficultés de reprise de certains établissements pour ceux qui souhaitent partir à la retraite : « Une presse seule ou un tabac seul, c’est compliqué à vendre. C’est plus facile pour les magasins qui font une multitude de choses (…)

« Les banquiers sont aussi plus frileux pour prêter de l’argent. Ce qui empêche aussi certaines reprises, c’est que les gens ne veulent plus travailler 7 jours sur 7 comme nous, les plus anciens. Nous faisons un travail difficile. Dans les tabacs, ceux qui s’emmerdent avec l’installation du paquet neutre, ce sont les buralistes, pas les clients qui n’ont pas fui. Il y a toujours ceux qui achètent sur Internet ou à l’étranger, pour le prix, pas pour ces paquets. La baisse du nombre de buralistes se poursuit dans l’Ain, malgré une quinzaine de nouveaux en 2016. Nous sommes environ 230, mais on ne sait pas encore si ces nouveaux paquets ont accéléré cette baisse ».