On parle beaucoup de la visite, assez cool, du ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique – Emmanuel Macron – au très couru Consumer Electronics Show / CES de Las Vegas qui ferme ses portes à ses nombreux visiteurs et autant de journalistes, ce soir même du samedi 9 janvier.
Et on cite immanquablement la présence en force de 210 entreprises françaises, dont 185 startups. Une quinzaine de ces dernières – plutôt spécialisées dans les domaines de la maison intelligente, de la silver économy et de l’e-santé – y étant accueillies sur les 260 mètres carrés du stand de La Poste.
En effet, cette dernière entend investir le secteur de « l’Internet des objets » en associant, autant que faire se peut, un service de proximité à un objet connecté.
Aujourd’hui 15 milliards d’objets sont connectés dans le monde, mais ce chiffre pourrait exploser et se situer entre 50 et 80 milliards en 2020. Mais plus précisément ?
David de Amorim, directeur Innovation de Docapost, s’en est ouvert lors d’un récent entretien sur la tribune.fr : « la révolution numérique nous oblige à réinventer notre métier historique qui est de fournir des services de proximité. Mais ces services deviennent de plus en plus digitalisés.
« L’idée est que La Poste, forte de sa légitimité et de la confiance de ses utilisateurs, devienne un opérateur majeur des échanges physiques et numériques.
« Nous y arriverons en fédérant l’écosystème des objets connectés pour fournir de nouvelles solutions de proximité à la population ».
Pour le moment, et concrètement, la Poste travaille sur le portefeuille électronique sécurisé et le coffre-fort numérique pour gérer les documents personnels dématérialisés.
Par ailleurs, rappelons que 93 % des 90 000 facteurs sont équipés de smartphones pour gérer leur tournée ou recueillir la signature des usagers lors de la livraison de recommandés et de colis.
Autre réalité à mentionner : en 2018, le volume du courrier aura fondu de moitié par rapport à 2008.