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24 Fév 2018 | Observatoire
 

Un exemple de transformation : l’an dernier, La Poste a une nouvelle fois pu compter sur l’essor du transport de colis et sur ses activités bancaires pour compenser l’érosion du courrier … un métier qui devient de plus en plus historique.

Les résultats 2017 de l’entreprise semi-publique, publiés ce jeudi 22 février, font état d’une progression de 3,5 % du chiffre d’affaires, à 24,1 milliards d’euros, malgré la chute continue du nombre de plis distribués par les facteurs.

•• Ce déclin persistant des volumes de courrier (-6,8 %) a été compensé en partie par la hausse des tarifs, intervenue début 2017 (+ 3,2 % en moyenne), qui a rapporté 253 millions d’euros.

•• À l’inverse, le chiffre d’affaires de l’activité colis augmente de 5,4 %, porté par la santé florissante du commerce en ligne.

La branche Geopost (livraison en express sous les marques DPD et Chronopost) progresse de 10,5 %, à 6,8 milliards d’euros. Geopost bénéficie de sa très bonne implantation en Europe, et devrait poursuivre cette stratégie d’internationalisation, vers l’Asie cette fois.

•• Malgré la faiblesse persistante des taux d’intérêt, la Banque Postale représente l’autre moteur économique du groupe, avec un produit net bancaire de 5,7 milliards (+3,4 % à périmètre constant) et 870 millions de résultat opérationnel, ce qui en fait la première source de profit du groupe.

•• Au total, le résultat d’exploitation atteint 1,01 milliard d’euros (+6,4 % à périmètre et changes constants), et le bénéfice net reste stable à 851 millions d’euros.

La Poste gagne de l’argent, donc. Mais les résultats actuels sont toutefois inférieurs à ceux ambitionnés il y a quelques années.