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22 Mar 2018 | Observatoire
 

Dans son édition de ce jour, Le Parisien/ Aujourd’hui en France revient sur les méthodes de commercialisation de l’Iqos de Philip Morris, en France (voir Lmdt du 13 mars).

Avec une nouvelle histoire passablement tirée par les cheveux, sur le mode : « ils sont prêts à tout pour pervertir notre saine jeunesse ».

Les faits.

Un « collectif d’anciens jeunes salariés », d’une agence de marketing travaillant pour Philip Morris, s’estiment avoir été « manipulés » après avoir commencé à assurer la promotion de l’Iqos sur le terrain (dans le cadre d’un CDD de trois mois).

En fait, ils sont trois et ils ont saisi la juridiction prud’homale. Traduction du Parisien : « ils attaquent en justice le géant du tabac Philip Morris ».

À en croire la lecture du Parisien : ils n’avaient pas bien compris ce qu’est l’Iqos, ni qu’il y avait du tabac dans ce produit dont la fonction essentielle est de chauffer le tabac. Donc, on a abusé de leur innocence pour leur faire promouvoir un produit du tabac.

Ces jeunes recrutés, notamment sur leur habileté à se faire voir sur Facebook, n’avaient pas eu le temps de s’informer sur les réseaux sociaux … Et pourtant, on y parle de l’Iqos.

Qui enfume qui ? Qui bidonne quoi ?