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10 Juil 2018 | Profession
 

« Nous devons adapter nos entreprises à une nouvelle économie. Il y a une baisse de la consommation du tabac qui n’est pas seulement liée au facteur prix mais aussi à un changement sociétal » a souligné Philippe Coy lors de la 20ème étape des « Journées de la Transformation #buralistes2021 » qui s’est arrêtée dans le Cher ce lundi 9 juillet.

•• Cas pratique de transformation réussie, retenu par France 3 Centre Val-de-Loire.

Fabrice, implanté à Pigny (village d’environ 1 000 habitants), multiplie les casquettes : restaurateur, barman, buraliste … « Ça m’apporte une nouvelle clientèle. Ceux qui n’avaient pas l’habitude de venir s’aperçoivent qu’il y a du tabac, qu’on fait dépôt de pain et de gaz. Et puis, il y aussi les soirées qui sont annoncées ».

« Notre réseau doit s’adapter à travers le tabac traditionnel, mais aussi les produits du vapotage et de nouvelle génération » ajoute Philippe Coy en visite dans l’établissement. « C’est le cœur du métier, c’est la continuité du service du buraliste. Mais il faut aussi se positionner comme le drugstore des Français d’ici 2021 ».

Une façon de contribuer à la revitalisation des territoires. « Quand vous êtes touriste, l’intérêt c’est de trouver des commerces ouverts et disponibles. C’est bien le cas des buralistes qui ont une amplitude horaire telle, avec des services de proximité », approuve, toujours au micro de France 3, Philippe Mercier, premier maire-adjoint de Bourges, rencontré le matin avec d’autres élus locaux.

Autre visite de la délégation, suivie par Le Berry Républicain, à Marmagne où Viviane et Luc Canivet font  tout pour se diversifier : vapotage, Compte Nickel et relais colis. « Le réseau des buralistes a des atouts, ce sont des commerces de proximité. On se pose en complémentarité de l’offre de service public, avec les relais poste, par exemple. À nous d’être habiles et astucieux. Et d’aller vers la diversification », lance Philippe Coy.

Et d’ajouter sur la démarche des « Journées de la Transformation » : « dans le contrat avec le Gouvernement, il existe un fonds de transformation de 20 millions d’euros par an pendant quatre ans. Et nous devons nous organiser, travailler avec nos collègues et les élus pour trouver les besoins et apporter des solutions co-construites. C’est une démarche participative et innovante. Notre profession s’audite, avant de faire des propositions au Gouvernement. »