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2 Juil 2018 | Profession
 

C’est à Mazères, où Gérard Maury est installé, que s’est tenue, ce dimanche 1er juillet, l’assemblée générale de la chambre syndicale des buralistes de l’Ariège dont il est le président. 

S’il estime qu’actuellement, la profession se porte « plutôt bien » dans le département, il reconnaît toutefois « qu’à ce jour, nous n’avons pas assez de recul pour estimer l’impact de la hausse des prix de début mars », selon La Dépêche du Midi de ce jour. Bien que ses collègues aient enregistré « une nette diminution » des quantités vendues, il assure que « la valorisation est souvent maintenue. Donc, globalement, l’une compense l’autre ».

•• Cependant dans la perspective du paquet à 10 euros, Philippe Coy a été formel : « nous avons longtemps été focalisés sur les produits tabac. Mais les mesures gouvernementales font que la consommation baisse. Donc, soit on s’arc-boute, soit on évolue car, comme pour tous les autres commerces, nous devons nous réinventer ».

•• « Notre combat est à gagner sur trois fronts : la ruralité, qui ne doit pas être une simple évocation nostalgique, ce qui veut dire que nous devons la faire vivre ; la proximité ; et la transformation », reprend Gérard Maury estimant que le vapotage, par exemple, « constitue un marché à prendre parce qu’il est complémentaire au tabac ».

•• Toujours selon le quotidien régional, Philippe Coy y ajoute « des services supplémentaires pour répondre aux attentes des clients. Il faut que ces derniers ne voient plus la carotte rouge comme un simple lieu où acheter du tabac mais comme un vrai commerce de proximité à la façon des drugstores américains. D’une certaine façon, cela fonctionne déjà si on prend les comptes Nickel. Il y a pourtant un monde entre la profession de buraliste et celle de banquier ». Dans les départements ruraux comme l’Ariège, il veut « travailler avec les collectivités locales pour lutter contre la disparition des services publics»