Dix jours après l’assemblée générale de la chambre syndicale des buralistes du Tarn, son président, Jean-Michel Quintin, remet les points sur les « i » quant à la transformation du métier dans Le Tarn Libre. Extraits.
Les buralistes ne baissent pas les bras. S’il n’est plus question de manifs et autres démonstrations de colère, ils vont tout de même rappeler à Emmanuel Macron qu’il s’était engagé à agir pour réduire le différentiel des prix entre les états européens.
De même, ils veulent croire que l’action engagée pour resserrer la coopération douanière freinera un peu la contrebande. Mais désormais, le combat sera mené sur d’autres fronts, d’après le quotidien.
•• « Nous avons réussi à obtenir trois mesures importantes pour compenser les conséquences de la hausse du tabac » explique Jean-Michel Quintin. « La première est la progression de nos commissions de 0,1 % par an ; la deuxième est l’instauration d’un « filet de sécurité » sous la forme d’une compensation financière de l’État si le marché venait à s’écrouler ; et la troisième est la création d’un Fonds de Transformation de nos commerces qui sera abondé de 20 millions d’euros par an, pendant quatre ans.
•• « Cette mesure est à mes yeux la plus importante. Elle va nous inciter à moderniser nos magasins après avoir déposé un projet réfléchi qui bénéficiera d’un appui financier de l’état. Il faut que le réseau monte en gamme et soit capable de se diversifier à bon escient. »
« Il ne s’agit pas de se diversifier dans tous les sens et de vendre n’importe quels produits, mais de monter en gamme et d’innover en collant aux attentes de nos clients » conclut-il.
•• Et Le Tarn Libre de citer, en exemple, le nouvel établissement de Jean-Michel Quintin, ouvert il y a un an : un chiffre d’affaires à la hausse, trois emplois créés et le désir de continuer à avancer, en travaillant beaucoup ((sept jours sur sept de 6 à 20 heures) et en innovant sans cesse.