Lors de la manifestation des buralistes, devant le Sénat, fin juillet (voir Lmdt du 22 juillet), de nombreux témoins se souviennent de cet escogriffe masqué avec un grand panneau rectangulaire sur lequel apparaissaient des mots coloriés : « Hollande cesse de nous enfumer ». La photo, si parlante, a fait le tour des quotidiens du lendemain.
Ce manifestant se fait appeler Voltuan. Un nom d’artiste pour ce bohème du Quartier Latin qui, depuis cinq ans, se place aux premiers rangs de toutes les manifestations parisiennes significatives pour s’y faire voir avec son slogan du jour : « Écoutez la colère du peuple » contre la réforme des retraites de François Fillon ou « Les sans-dents ont les crocs » pour encourager François Hollande.
L’été dernier, Libération l’a accroché en lui reprochant de chercher « systématiquement à se faire voir (…) et à défendre n’importe quoi ». En l’occurrence, les buralistes …
Ce 25 septembre, Voltuan a répondu, à l’AFP, qu’il s’est acoquiné avec les buralistes « juste pour le bon mot » et pour « l’amour ».