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27 Sep 2015 | Trafic
 

Trafic Convention Sécurité BuralistesAlors que la Catalogne espagnole connait une journée électorale décisive pour son avenir, restons en Catalogne française et en Roussillon pour nous intéresser à la convention « visant à protéger les débitants de tabac et à lutter contre la contrefaçon et la vente illégale de tabac » qui a été signée lors de l’assemblée générale des buralistes de Pyrénées-Orientales, ce jeudi 24 septembre.

En présence de la préfète du département, Josiane Chevalier.

Cette convention est conclue entre le président départemental des buralistes et toutes les instances concernées : la préfète, le procureur de la République, le directeur régional des Douanes, la gendarmerie, la sécurité publique et la ville de Perpignan.

Elle se veut « en application de la convention nationale de partenariat relative à la sécurité signée le 6 janvier 2015 par le ministre de l’Intérieur et le président de la Confédération » (voir Lmdt des 5 et 6 janvier).

Son premier objectif vise à « un partenariat renforcé de sécurité des buralistes, de leurs clients et de leurs commerces ». Il s’agit aussi de « conjuguer les efforts afin de lutter plus efficacement contre la contrefaçon et la vente illégale de tabac ».

Ce qui passera par des échanges opérationnels et des retours d’expérience.

On y indique notamment : « les forces douanières, de police, de gendarmerie et la police municipale programmeront un calendrier d’actions de lutte contre la contrefaçon et la vente illégale de tabac.
« Une médiatisation des actions et de ces différentes forces, sous l’autorité de la préfecture, sera effectuée afin de faire connaître l’activité des services chargés de cette lutte ».

Et certains modes d’action opérationnelle y sont concrètement précisés. Par exemple : « la ville de Perpignan dispose par ailleurs d’un réseau de vidéo protection qui peut notamment être utilisé pour la recherche des auteurs d’infraction (…) À cette fin, une plainte sera systématiquement déposée par les buralistes en cas d’agression ou de dégradation afin de permettre aux officiers de police judiciaire de réquisitionner les images qui pourraient être utiles dans le cadre de l’enquête ».