L’annonce du passage, en conseil des ministres hier 29 avril, du projet de loi visant à la ratification du protocole de l’OMS sur le commerce illicite du tabac (voir Lmdt 1 et 2) a suscité, comme on pouvait s’y attendre, deux réactions citées par l’AFP :
Celle de l’eurodéputé PS Gilles Pargneaux, président du groupe de travail contre « l’ingérence de l’industrie du tabac au parlement européen » (voir Lmdt du 28 avril), selon lequel cette initiative a « une vraie valeur d’exemple », en assurant que « 90 % des cigarettes du marché parallèle sont fabriquées dans les usines des cigarettiers, et vendues par eux.
« Au delà du manque à gagner fiscal – quelque 2,5 milliards d’euros par an pour la France – le commerce illicite du tabac sape les politiques antitabac des États en mettant à disposition des publics sensibles, et notamment des mineurs, des cigarettes à très bas prix ».
Autre réaction, celle du député socialiste Frédéric Barbier, qui est en train de former actuellement un groupe de travail sur l’avenir des buralistes (voir Lmdt des 12 et 23 avril), pour lequel cette initiative « répondait à deux préoccupations des buralistes, à savoir la lutte contre le commerce illicite et une meilleure sécurité ».
À suivre.