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1 Avr 2016 | Trafic
 

Marseille policeLa police marseillaise s’est dotée d’un Groupe de sécurité de proximité dont l’objectif est de contrôler ces bars qui prolifèrent dans la cité marseillaise sans être forcément en conformité avec la réglementation. À raison de deux contrôles par semaine, d’une dizaine d’établissements à chaque fois, sachant que les quartiers Nord ont été ciblés en premier.

Premier bilan au bout de deux mois. Sur une centaine de bars visités :

• 41% n’étaient pas en règle sur le plan administratif : absence de Kbis, manque de licence pour vendre de l’alcool, etc.
• 37 % faisaient travailler du personnel au noir.
• 20 % vendaient du tabac en toute illégalité : tabac non homologué sur le marché français ou absence de carnet de revente.

Dialogue à la Pagnol, saisi par la presse locale, lors d’une visite dans une épicerie-bar clandestin où les policiers trouvent tabac, alcools forts et cannabis :
. le « gérant » : « les cigarettes, c’est du dépannage … »
. le policier : « votre dépannage, c’est du business ! Et votre licence pour servir de l’alcool ? »
.  le « gérant » : « chez Métro, on ne m’a rien dit là-dessus … »
.  et le policier de s’étrangler : « mais Monsieur, Métro c’est un commerce, c’est pas la Mairie ! ».