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10 Avr 2016 | Trafic
 

perpignanEn pleine journée du samedi 2 avril, un équipage de la Brigade anti-criminalité (BAC) contrôle un individu au comportement suspect dans une rue de Perpignan. Pour découvrir sur la banquette arrière de son véhicule, garé à côté, pas moins de 565 paquets de cigarettes.

Réponse toute faite de l’individu aux premières questions : je l’ai acheté en Andorre et c’est pour ma consommation personnelle. Une fouille plus approfondie permettra de mettre à jour plusieurs caches : avec 1000 autres paquets de marques diverses.

Les déclarations du suspect vont conduire les policiers jusqu’à deux autres complices, également originaires de Perpignan, dans les heures qui suivent. Le trio s’avérant « très défavorablement connus des services de police ». Ils devaient être présentés devant le tribunal correctionnel. On ne connaît pas encore la teneur de leur condamnation.

Ce qui amène à nous interroger. De telles saisies, strictement policières, n’entrent pas dans le bilan de la Douane, par définition (voir Lmdt des 5 avril et du 18 mars). Mais alors, combien représentent ces saisies policières ? Et qui les comptabilise ?

De quoi conclure que la mise en place d’un observatoire  de la contrebande et du marché parallèle serait bien utile.