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23 Avr 2018 | Profession
 

Quel est l’impact, chez les buralistes, de la dernière hausse du 1er mars et de la programmation du prix du tabac jusqu’à 10 euros ? 

Un journaliste de Ouest-France (édition Vendée du 20 avril) a posé la question à des buralistes de Fontenay-le-Comte : « la plupart grincent les dents. D’autres, au contraire, se réjouissent » (sic). Extraits significatifs :

•• « On sait qu’il y aura un impact négatif, mais on ne peut encore l’évaluer » avance Nicolas Giraudeau de « La Civette ».

« C’est vrai que pour certains fumeurs qui ont envie d’arrêter, mais n’ont pas le déclic, la hausse des prix peut être une aide à la prise de décision. Mais pas pour les autres. Les gens trouveront simplement leurs cigarettes ailleurs, soit à l’étranger, soit sur le marché noir. »

•• « Certains fumeurs ont anticipé en achetant beaucoup de paquets, juste avant l’augmentation. Difficile donc de faire une estimation. Néanmoins, je pense avoir perdu 10 % de mon chiffre d’affaires » évalue Stéphane Arnaud du « Central presse ».

•• « Nous avons enregistré 20 % de moins en volume. L’augmentation du prix, et donc de notre commission, compense un peu, mais pas entièrement » souligne Marie Brunelière de « La Maison du Fumeur ».

•• Et les perspectives du marché du vapotage ?

« La demande a augmenté ces derniers temps » (Nicolas Giraudeau).

« On est en train de transformer notre magasin, pour installer une nouvelle vitrine. Ainsi, on espère rebondir » (Marie Brunelière).

« Pour le moment, cette mesure nous est favorable. La marge est bien plus importante sur les cigarettes électroniques que sur le tabac » reprend Jean-Francois Boisson du « Terminus ».