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8 Avr 2018 | Profession
 

Le gouvernement compte introduire en Bourse la moitié du capital de la Française des jeux, opération au terme de laquelle l’État actuellement majoritaire n’en détiendrait plus qu’un quart, selon le Journal du Dimanche (voir Lmdt de ce jour ainsi que des 5 avril et 9 mars). 

La Française des jeux, qui détient le monopole des jeux de loterie et à gratter, « devrait ouvrir son capital et changer de statut au plus tard au début de 2019 », écrit l’hebdomadaire, qui cite une source « haut placée ».

•• Une source proche du dossier avait évoqué auprès de l’AFP le principe d’une introduction en Bourse ainsi qu’une descente de l’État à hauteur de 25 ou 30 % du capital, mais avec des droits de vote double, permettant aux pouvoirs publics de garder la main sur le secteur.

Selon le JDD, l’État, qui détient actuellement 72 % de la FDJ, compte bien faire entrer la moitié de son capital en Bourse. Au terme de cette opération, il lui en resterait donc environ un quart, suffisant pour exercer une « minorité de blocage » d’après la source de l’hebdomadaire.

•• Le groupe, qui a dégagé l’an dernier environ 15 milliards d’euros de revenus, garderait néanmoins son monopole sur les jeux de hasard. L’État compte par ailleurs mettre en place une nouvelle autorité de régulation des jeux de hasard, qui chapeauterait également les paris en ligne.

Le JDD affirme que l’ensemble de la procédure sera présenté le 16 mai au conseil des ministres et que le gouvernement y confirmera également les privatisations d’Engie et ADP.

Rappelons que la Confédération demande qu’un pourcentage des actions, mises sur le marché, soit réservée aux détaillants et au personnel de l’opérateur (voir Lmdt du 2 janvier).