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7 Déc 2018 | Observatoire
 

Les prescriptions de traitements nicotiniques de substitution ont bondi de 75 % entre mars et septembre, depuis les premiers remboursements de patchs et gommes à mâcher, selon un document de l’Assurance maladie consulté par l’AFP (voir Lmdt du 30 novembre).

Le remboursement paie : depuis que la Sécu prend en charge comme des médicaments les gommes à mâcher, patchs et autres pastilles, le nombre de traitements anti-tabac remboursés est passé de 50 876 à 87 796, selon un bilan présenté ce mercredi 5 décembre aux syndicats de médecins.

Sur la période mars-septembre, le nombre de traitements remboursés à 65 % par l’Assurance maladie est passé de zéro à 71 352.

Cette « forte montée en charge » a largement compensé la nette « diminution du recours au forfait » de 150 euros par an pour les substituts nicotiniques, en vigueur jusqu’au 31 décembre. Les bénéficiaires de ce forfait étaient 19 562 en septembre, soit 61 % de moins qu’en mars. Contactée, l’Assurance maladie n’était pas en mesure de préciser les prescriptions pour les mois d’octobre et novembre.

Mais à compter du 1er janvier, seuls les traitements anti-tabac remboursables pourront être prescrits. « À ce jour, 61 références (sont) remboursées au total, comprenant tous les dosages existants », précise l’Assurance maladie dans son document.