Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
2 Fév 2018 | Profession
 

C’est le dernier palmarès des centres-villes commerçants établi – sur 233 centres-villes – par l’association Procos (regroupant 260 enseignes) qui vient de le révéler : le taux moyen de vacance commerciale (commerces vides) s’aggrave dangereusement :

• 2012 : 7,2 %
• 2015 : 9,5 %
• 2017 : 11,1%

•• « 62 % des 233 centres-villes observés dépassent les 10 %, on n’en comptait qu’une sur dix en 2001 » commente Procos pour donner toute sa perspective au phénomène.

•• On sait que le 16 janvier, Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des Territoires, a présenté le contenu du plan « Action Cœur de Ville » annoncé un mois plus tôt (voir Lmdt du 14 décembre 2017). Soit 5 milliards d’euros sur trois ans pour des « périmètres prioritaires d’intervention dans le cadre d’opérations de revitalisation du territoire ». Les préfets recensent actuellement les villes éligibles. Il y en aurait plus de 200.

•• Dans Union-Presse de ce mois (voir Lmdt du 30 janvier), Philippe Coy répond à une question sur la désertification commerciale des centres-villes :

« C’est un vrai sujet mais, paradoxalement, certains éléments sont plutôt de nature à me rassurer.

« Cela fait des années que j’alerte sur cette problématique du transfert de l’activité vers des zones périphériques, et la situation est inquiétante dans bien des communes. Mais malgré tout, ce que l’on constate aussi, c’est que les commerces qui ont mieux résisté ce sont les buralistes ! Ce qui veut dire que nous avons une carte à jouer collectivement.

« Nos établissements sont fréquentés par 10 millions de clients au quotidien, avec 450 passages par jour en moyenne. Ce n’est pas neutre pour les commerces alentour ! Le buraliste est un élément moteur de l’activité économique dans sa rue. »