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19 Juin 2017 | Pression normative
 

Certes, en politique, le désespoir est une sottise absolue mais il semble bien que les résultats d’hier mettent un terme à la carrière politicienne de l’ex-ministre de la Santé.

Au-delà du sort de la modeste personne, on souhaitera vivement que disparaisse avec elle ce qu’elle avait soigneusement réussi à incarner : l’arrogance, l’idéologie et l’outrance. Sa politique concernant les sujets qui nous intéressent l’illustre parfaitement.

•• L’arrogance. Marisol « savait ».  Toute opinion contraire ne pouvant être jamais débattue mais plutôt dénigrée, voire niée.

Pour elle, une prise de parole de buraliste ne pouvait correspondre qu’à une manœuvre de l’industrie du tabac. Un buraliste ne sachant penser par lui-même.

Pour elle, un fumeur n’était pas une personne responsable mais une victime de sa propre faiblesse, un être influençable à traiter de manière infantilisante.

•• L’idéologie. Plutôt que d’attaquer le grave problème du tabagisme à sa racine ou de reconnaître la dure réalité du marché parallèle, elle a joué « démago « en vilipendant les multinationales du tabac. Et en imposant le paquet neutre.

Aveuglée par cette idéologie, elle a complètement loupé une approche intelligente du phénomène de la cigarette électronique.

•• L’outrance. Marisol Touraine multipliait les déclarations spectaculaires mais rechignait devant toute démarche équilibrée, à moyen terme et avec des objectifs mesurables.

Résultat sans appel : les chiffres-clés de la prévalence tabagique n’ont fondamentalement pas bougé pendant son règne.