Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
15 Mai 2017 | Observatoire
 

On commence à le trouver chez les buralistes. Et le réseau a toutes ses chances pour participer au succès de ce jouet tendance. En concurrence directe avec Internet, certes.

Petit, pas cher (entre 2 et 10 euros) et de toutes les couleurs : le « hand spinner », nouvelle toupie tendance de ce printemps, fait fureur dans les cours de récré, un succès inattendu qui connait des ruptures de stocks. Nous reprenons, ci-dessous, l’essentiel d’une dépêche AFP sur le sujet.

•• Le principe du « hand spinner » – de l’anglais « main » et « toupie » – est d’une simplicité déconcertante : faire tourner cette sorte de toupie nouvelle génération à trois hélices entre son pouce et son doigt le plus longtemps possible, grâce à un système de roulement à billes.

L’accessoire, à qui l’on prête des vertus antistress, est né aux Etats-Unis dans les années 90 et est réputé avoir servi à des fins thérapeutiques, notamment pour des personnes autistes ou hyperactives. Ce n’est que récemment que son utilisation s’est élargie.

En plastique, en métal ou doté d’effets lumineux, le jouet est destiné aux jeunes de 7 à 15 ans et se décline dans une palette de couleurs bien fournie.

•• La popularité de la toupie, qui fait déjà un malheur outre-Atlantique, en Suisse ou en Belgique, a débarqué soudainement il y a seulement un mois en France. « C’est Internet qui a fait exploser le phénomène », estime auprès de l’AFP Frédéric Clerbout, responsable des achats des jeux de récréation chez Toys « R » Us. Des milliers de vidéos de démonstration pullulent en effet sur YouTube depuis quelques semaines, certaines ayant atteint plusieurs millions de vues.

« Que ce soit en magasin ou sur notre site internet, c’est de très loin le produit le plus recherché », affirme M. Clerbout, qui compare cette nouvelle tendance « qu’on n’avait pas vu venir », à la mode des bracelets Loom il y a trois ans.

« C’est addictif, dès qu’on en a un, on a tout de suite envie de le faire tourner », concède un adolescent de 15 ans, « c’est comme un téléphone, on le garde toujours sur nous ».