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17 Mai 2018 | Profession
 

Dans le cadre des « Journées de la Transformation #buralistes2021 », Philippe Coy a visité plusieurs points de vente dans l’Aude, ce mardi (voir Lmdt du 16 mai).  

•• L’Indépendant a suivi l’une de ces visites à Montredon-des-Corbières.

« Aujourd’hui, nous vendons du tabac certes, mais aussi des vapoteuses, leurs recharges, on refait les clefs, on sert le café, on a des tables à l’intérieur, à l’extérieur, on a une borne de développement photo. Faut se diversifier, sinon on est mort », assène Samuel Levi aux commandes du « Paternel » avec sa sœur.

« Le buralo-buralisme a du plomb dans l’aile », tranche Philippe Coy« Le vapotage, il faut se l‘approprier, s’intéresser au tabac chauffé… Mais pas que. Il y a presque un million de comptes bancaires nickel dans les tabacs en France… Il faut offrir de nouveaux services, penser à la téléphonie, bref, être créatifs, se réinventer ».

•• Au 12/13 de France 3 Languedoc Roussillon, Philippe Coy a rappelé que les buralistes sont appelés à être les « drugstores de demain, c’est une transformation nécessaire et ce que les Français attendent de ce commerce de proximité. 7 500 buralistes exercent dans les communes de moins de 2 000 habitants, ils sont souvent le dernier commerce de proximité dans les centres-bourgs et la ruralité.

« Et ce commerce peut suppléer le service public. Nous faisons déjà les timbres fiscaux dématérialisés. Nous travaillons avec les collectivités et l’AMF (Association des Maires de France), justement, pour essayer d’être un vrai relais de service au public. Il y a aussi un sujet pour récupérer les cartes grises avec les préfectures qui ferment certains de leurs services … ».