Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
26 Juil 2018 | Pression normative
 

La ville de La Rochelle vient de confier une mission d’expertise, sur le problème des mégots, à la société locale Teo qui accompagne les collectivités dans la gestion écologique de leurs plages et organise régulièrement des ramassages citoyens. 

Mais, dès maintenant, des plaques viennent d’être scellées sur les trottoirs et au bord des caniveaux, dans le centre-ville, afin de mobiliser les fumeurs contre le jet de mégot : « la mer commence ici ».

•• La Rochelle semble s’inspirer de l’initiative de Royan (voir Lmdt du 8 juin).

La cité rochelaise n’en est pas encore à la plage non-fumeurs, mais d’ici fin juillet des jeunes bénévoles arpenteront les trois plages de la ville (Chef-de-Baie, la Concurrence et les Minimes) pour sensibiliser les « baigneurs », comme disent les autochtones.

•• Le message global consistant à rappeler surtout que le mégot prend le chemin du réseau des eaux pluviales qui partent directement à la mer. Depuis 2012, il existe plusieurs bassins dans l’agglomération rochelaise pour traiter les eaux pluviales, mais pas dans le périmètre du centre-ville de La Rochelle.

•• « C’est aussi une manière plus générale de sensibiliser le public à la gestion des déchets », assure Pierre Malbosc, adjoint en charge de la propreté urbaine.

Des vertus pédagogiques du mégot, en somme … Le débat ne fait que s’ouvrir.