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17 Août 2016 | Pression normative
 

Michele-DelaunayToujours sur le qui-vive médiatique, tout juste passée la mi-août, la députée socialiste et présidente d’Alliance contre le Tabac – deux fonctions qu’elle sait conjuguer en tant que de besoin – se rappelle à notre souvenir :

Elle vient de diffuser un communiqué de presse – en date du 15 août – contre les « médicaments aromatisés autorisés » pour enfants mais aussi pour adultes, accessibles sans ordonnance et se développant avec des saveurs différentes comme l’Efferalgan « capuccino », le Fervex « framboise » ou le Smecta « fraise ».

« Les industriels du médicament doivent cesser de développer des produits qui ont pour seul objet de séduire des consommateurs en dehors du seul effet thérapeutique ». Une situation qui n’est pas sans rappeler le cas des « cigarettes bonbons ». Et dans un cas comme dans l’autre, on ne peut qu’approuver.

• Plus discutable est l’objet d’un tweet de la même Michèle Delaunay, ce mardi 16 août, attirant l’attention sur une dépêche Reuters, laquelle est commentée de façon sibylline : « Une longue distance du bureau de tabac facilite l’arrêt ».

En fait, il s’agit d’une info reprenant les conclusions d’une enquête – une parmi tant d’autres – menée par un professeur finlandais selon lesquelles il y a un rapport entre l’envie d’arrêter de fumer et la distance qui sépare le domicile du fumeur avec le bureau de tabac le plus proche …

De là à imaginer que l’arme la plus efficace contre le tabagisme passe par l’éloignement le plus loin possible de tout bureau de tabac de toute zone habitée … On espère que la députée de Bordeaux n’ira pas jusque-là. Quoique.

Comme le répète Pascal Montredon, ce n’est pas en supprimant les buralistes que l’on éteindra le tabagisme.