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28 Juin 2017 | Vapotage
 

Pour certains médias, une simple batterie d’e-cigarette serait suffisante pour diffuser des malwares (logiciel malveillant brisant les sécurités cybernétiques).

Selon Sky News, c’est au cours de la convention B-Sides de Londres, la semaine dernière, que Ross Bevington, un chercheur en sécurité, a démontré avec quelle facilité une cigarette électronique – branchée via l’entrée USB – peut être utilisée pour attaquer un ordinateur soit en interférant avec son trafic réseau, soit en trompant la machine (en lui faisant croire que la batterie est un clavier ou une souris).

Avec quelques ajustements simples sur la cigarette électronique, il serait tout à fait possible d’émettre des commandes arbitraires ou d’installer des logiciels malveillants sur n’importe quel ordinateur.

Évidemment, il ne faut pas s’attendre à une attaque du type « Wannacry » (Cyberattaque mondiale) car si une e-cigarette peut contenir des logiciels malveillants, son espace est assez limité. Le malware « Wannacry » était « cent fois plus grand » par rapport à l’espace disponible dans une cigarette électronique classique.

Mais ce phénomène n’est pas nouveau ! En 2014 déjà, une grande société dont le nom n’avait pas été divulgué avait désigné une e-cigarette comme responsable d’un problème de sécurité.

Rappelons que la façon la plus élémentaire d’éviter les attaques reste d’utiliser des mots de passe complexes, de disposer des correctifs de sécurité les plus récents sur son ordinateur et de le verrouiller en cas de non utilisation.