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4 Fév 2013 | Observatoire
 

A l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, qui s’est déroulée ce lundi 4 février, deux enquêtes convergent sur les carences françaises en matière de prévention.

Selon un sondage Ipsos réalisé pour l’ARC, 70% des Français ne font rien pour réduire leurs risques de développer un cancer. Et même « s’ils identifient clairement les facteurs de risque » dans un cas sur deux, ils « estiment que l’action individuelle ne constitue pas un levier efficace pour éviter la maladie ». Ce constat serait la résultante d’une mauvaise hiérarchisation des facteurs de risque : les Français en minorent relativement certains (comme l’alcool et le tabac) et en majorent d’autres comme « la pollution et les OGM ».

Résultat comparable dans les conclusions du sondage Harris Interactive France pour La Ligue contre le cancer, qui a choisi d’établir un comparatif entre Français et Marocains. Pour 86% des Marocains, le tabac serait la première cause de cancer contre 68% pour les Français, qui citent l’alcool en cinquième position de facteurs de risque. Toujours d’après le sondage, les jeunes Français seraient plus sensibilisés au danger du tabac (82% des 18-24 ans) mais fument plus que les Marocains. Enfin, face à la maladie, les Français se situent davantage dans le curatif que dans « la notion de danger à éviter ».

« Les résultats montrent qu’aujourd’hui les Français préfèrent voir les facteurs de risques incertains (comme la pollution) que les risques avérés (tabac et alcool) car cela nécessite des changements de mode de vie » conclut la présidente de la Ligue, Jacqueline Godet.