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22 Fév 2019 | Profession
 

S’il existe aujourd’hui une Confédération des buralistes réellement représentative, dynamique et conduisant un grand projet de transformation du réseau, c’est grâce au dévouement, en amont, de fortes personnalités comme Jean-Paul Thiriet, dont le décès est survenu quelques jours avant ses 81 ans.

Jean-Paul a été administrateur de la Confédération de 1995 à 2004, au titre de président de la fédération de l’Est (c’est Alain Sauvage qui lui a succédé) ; sachant qu’il avait entamé son itinéraire syndical à la tête des buralistes vosgiens. Il a longtemps occupé des responsabilités au sein de la commission RAVGDT.

•• « Les plus anciens se souviendront de sa solidité syndicale et de sa bonhommie souriante servies par une personnalité haute en couleurs (…) Il continuait d’honorer de sa participation bienveillante l’assemblée générale de notre amie Catherine Marcel » a souligné Philippe Coy dans un message à ses collègues présidents.

•• En fait, Jean-Paul Thiriet s’est avéré un passeur : de la conception traditionnelle du mandat au service de sa profession, des années 90 (« vivons heureux, vivons cachés »), à celle résolument militante sur le terrain d’après 2 000 (avec les premiers engagements du mouvement des frontaliers s’appliquant par tous les moyens à alerter politiques et médias).

•• Il faisait l’équilibre avec son métier qu’il estimait avant tout de « commerçant ». Comme en témoigne le soin qu’il a mis à développer, adapter et moderniser, avec son épouse Huguette, sa superbe civette « Au Khédive » dans le cœur d’Épinal. Reprise par son fils, Philippe.

Curieusement, se remémorer la trajectoire de Jean-Paul Thiriet invite à se projeter dans l’avenir de la profession de buralistes. Il en parlait souvent. En sage.