Il aura formé des générations de journalistes. Formé ? Non. En l’occurence, le mot est pauvre. Mais modelé, accompagné, forgé, façonné, influencé à jamais, oui.
Jean-Miot aura transmis sa passion viscérale et profondément historique pour la presse écrite à des bataillons de journalistes. Avec fougue, amplitude, rigueur et rectitude. Un bâtisseur, aussi. Du Figaro à l’AFP.
Un vrai journaliste ne s’arrête jamais. Jean Miot aura bouclé son dernier numéro, ce 18 avril. À 77 ans.
Fumeur de pipe bonhomme. Aficionado érudit des meilleurs cigares. Jean Miot se montrait fidèle aux rendez-vous de la confrérie « Jean Nicot » ou de club de cigares comme « Los Puros ».
Ses commentaires et interventions étaient toujours drôles, savants et stylés. On les remarquait.