Suite au décès de Jean Miot (voir Lmdt du 19 avril), la Confrérie Jean Nicot a émis un communiqué que nous reproduisons.
« La Confrérie est affectée par la disparition de notre compagnon Jean Miot qui nous a quittés dans la nuit du 17 avril à l’âge de 77 ans. Jean Miot avait été intronisé le 20 janvier 2000 dans la Confrérie, son parrain était le dessinateur Piem.
Jean a été un grand homme de la presse française au sein de laquelle il a accompli toute sa carrière professionnelle en terminant aux plus hautes fonctions en tant que Président du Conseil de Surveillance du Figaro ou comme Président de l’Agence France-Presse.
Au-delà de ses talents d’analyste de la vie politique, il était devenu un critique gastronomique reconnu et respecté.
Créateur du prix de l’Humour politique, il savait souligné avec gentillesse ou sévérité les « erreurs » ou excès de langage des responsables politiques et le palmarès de ce prix dévoilé chaque année était attendu et même craint.
Homme de convivialité, intarissable sur les qualités de la cuisine française et spécialement celle de son Berry natal, il était un grand connaisseur de nos vignobles. Il avait mis au service de son goût pour la gastronomie ses talents de journaliste et d’écrivain devenant ainsi un personnage unique. Son goût pour le cigare, de préférence cubain, était complémentaire de son goût pour la bonne cuisine.
Toutes ces qualités en faisaient un homme chaleureux, d’une grande curiosité, très cultivé, très convivial. La Confrérie perd l’un de ses plus grands compagnons tant sa vie et son comportement peuvent servir de modèle dans la défense de nos valeurs.
Nous adressons à sa famille et à ses proches toutes nos condoléances attristées ».