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8 Sep 2018 | Profession
 

La Chambre syndicale des buralistes du Gard, présidée par Ghislaine Mazoyer (voir Lmdt du 8 juin), a fait sa rentrée avec la tenue de son assemblée générale à Saint-Hilaire-de-Brethmas (à 7 kilomètres d’Alès), ce jeudi 6 septembre, en présence de Philippe Coy et de Sophie Lejeune (secrétaire général de la Confédération). 

Propos, sur le vif, recueillis par France Bleu Roussillon

•• Des professionnels qui n’ont pas toujours le moral : Ghislaine Mazoyer a rappelé l’inquiétude représentée par le paquet à dix euros à l’horizon 2020, dont certains buralistes demandent un report afin d’harmoniser les prix avec les pays voisins.

•• Dans la région, le marché parallèle est important. Mais la Douane sévit selon François Brivet, directeur régional : « l’action qui est faite porte sur les ventes réalisées dans les épiceries de nuit notamment. Nous avons entrepris le harcèlement de ces individus qui nuisent profondément et substantiellement aux débitants de tabac.

« Les actions se multiplient, c’est un trafic de fourmi : les quantités saisies, à chaque fois, sont relativement faibles (quelques cartouches, et parfois quelques paquets). Mais ça déstabilise. On fait en sorte qu’il ne s’installe pas (le trafic) et s’il est installé, par le harcèlement au quotidien, on essaye de le tuer. Lorsqu’on y va une fois, deux fois, trois fois … s’il y a récidive, je peux proposer au préfet la fermeture de l’établissement. C’est un combat au quotidien. »

•• Les buralistes se doivent de saisir l’opportunité du Fonds de Transformation, a insisté, pour sa part, Philippe Coy : « effectivement, nous avons perdu beaucoup trop de nos collègues depuis ces dernières années. Mais nous sommes avant tout des entrepreneurs responsables et, à travers ces 10 millions de clients que nous avons tous les jours, nous avons des opportunités commerciales.

« Je souhaite, avec l’ensemble des collègues, développer, à travers ce que l’on a appelé le « Plan de Transformation », qui sera doté de 20 millions d’euros par an, des solutions. Pas des solutions miracles, je ne suis pas Merlin l’Enchanteur. Je suis un homme responsable et engagé et je sais que là où il y a une volonté, il y a un chemin.

« Il sera difficile, s’il y a un paquet à 10 euros, de repousser les échéances. Nous reviendrons à la table des discussions avec le Gouvernement, tel que c’est écrit dans la convention qui a été signée. Je préfère être source de propositions et c’est ce que nous avons fait depuis le début de l’année et nous le ferons avec les buralistes du Gard. »