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25 Oct 2020 | International, Profession
 

Deux décisions significatives viennent d’être prises en Italie.

D’une part, un décret du ministère de la Santé a fait entrer les produits au CBD dans le tableau officiel de référence des médicaments : les « compositions pour l’administration orale de cannabidiol obtenues à partir d’extraits de cannabis » étant classées comme stupéfiants.

D’autre part, une circulaire du 13 octobre de la Direction de l’Agence italienne des Douanes et du Monopole demande aux « tabaccai » (buralistes) de ne vendre ni fleurs, ni huiles, ni résines, ni e-liquides au CBD.

La circulaire stipule qu’un non-respect de cette instruction peut conduire à un retrait de leur licence. Et que des contrôles vont continuer immédiatement, avec procédures et sanctions à l’appui.

•• Or, un certain nombre de tabaccai s’étaient mis à vendre, plus ou moins discrètement, du CBD en attendant une autorisation officielle (voir 10 juin et 13 décembre 2019). La Federazione Italiana Tabaccai (FIT) a demandé à ses adhérents qui en vendraient de retirer les produits au CBD de la vente.

•• Il n’en reste pas moins que la FIT, par la voix de son président Giovanni Risso, continue à demander l’autorisation officielle de la vente de fleurs au titre de « produits à fumer ».

Un certain nombre de boutiques ou de sites internet continuant à commercialiser ces fleurs. La FIT revendique un traitement égal pour tous et que la filière chanvre, déjà réglementée pour la production, le soit aussi pour la vente des produits finis, avec les tabaccai comme réseau réfèrent.