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12 Fév 2018 | Profession
 

Du bar-tabac francilien à l’aéroport de Toulouse en passant par PSA, deux vignobles bordelais et GDF-Suez, le supplément hebdomadaire « Éco » du Parisien / Aujourd’hui en France (daté du 12 février) revient sur plusieurs investissements chinois dans notre pays.

•• Concernant les buralistes, l’article reprend une opinion selon laquelle l’attrait de la communauté asiatique pour ces commerces de proximité – du bar-tabac des quartiers de Paris à la brasserie-chic de banlieue aisée – se serait un peu estompé.

« Un peu moins de 40 % de ces commerçants franciliens sont d’origine asiatique » y assure tout de même Bernard Gasq (président de la fédération des buralistes d’Ile-de-France / Seine-Maritime / Oise).

« Et il y a de belles réussites ! Dans la génération née ici et qui parle bien français, on a des repreneurs qui ont étudié et sont de vrais chefs d’entreprise » reprend-t-il.

•• « On fonctionne beaucoup par le bouche-à-oreille dans notre communauté. On a toujours des membres de la famille et des amis dans le métier pour échanger sur les normes et le business » indique Feng Hu, buraliste à Saint-Germain-en-Laye et créateur de Notre Avenir Notre Profession (NANP), une association qui regroupe des buralistes asiatiques (voir Lmdt du 11 mai 2015).

Il estime, pour sa part, que près de 45 % des 3 000 bureaux de tabac franciliens sont tenus par des entrepreneurs originaires de l’ex-Indochine et des Chinois ou Français d’origine chinoise.