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20 Fév 2013 | Profession
 

Avec la recrudescence des braquages « pour argent facile » (comme les qualifient les forces de l’ordre), on constate que le sentiment de « ras le bol » a atteint ses limites. Et que, face aux agressions d’individus isolés, patrons d’établissements et leurs clients sont surtout tentés de réagir. Même de façon inconsidérée. Deux exemples, dès ce début de semaine.

Lundi 19 février, un buraliste du centre de Narbonne repère à l’extérieur un homme, manifestement, en train de s’apprêter à attaquer son établissement. Excédé par un premier braquage en décembre 2011, il n’hésite pas à aller le voir pour le décourager … Quelques minutes  après, il le voit repasser en courant alors qu’il venait de s’en prendre au salon de coiffure d’à côté. L’agresseur en était à sa troisième attaque de commerce en 20 minutes, en plein après-midi…

A Béthoncourt (près de Montbéliard), hier, la presse locale rapporte que ce sont les clients d’un bureau de tabac qui ont aidé la buraliste … à désarmer un homme la menaçant d’un 22 long rifle à grenaille pour prendre la caisse. Il était 10h du matin.

Avec tant de cas se multipliant à travers le pays, la question se pose crûment : à quand le drame ?