Dans un communiqué de jour, la Confédération des buralistes rebondit sur le projet d’amendement de hausse des prix du tabac lors du prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale (voir Lmdt du 27 juillet 1 et 2).
« La dernière initiative médiatique de la députée PS de Gironde et Présidente de l’Alliance contre le tabac, Michèle Delaunay, demandant une nouvelle augmentation des prix du tabac, relève du « marronnier de l’été ». Pour les buralistes, si telle était la volonté de la majorité gouvernementale, il faudrait que le Gouvernement l’assume. Ils appellent à l’ouverture immédiate des négociations du prochain Contrat d’avenir de toute urgence.
La dernière prise de position médiatique (Cf le Parisien/Aujourd’hui en France de ce 27 juillet) de Michèle Delaunay, députée PS de Gironde et Présidente de l’Alliance contre le tabac, correspond à son usage compulsif des médias. Rien de nouveau aux yeux des buralistes qui s’étonnent, par ailleurs, que personne ne souligne la baisse de 2 % du marché en volume (livraisons Logista), depuis le début de l’année.
Pascal Montredon, Président de la Confédération des buralistes, rappelle que si hausse de fiscalité du tabac il devait y avoir, elle serait adoptée dans le cadre des discussions budgétaires qui auront lieu à l’automne, et serait le fruit de la double volonté du Gouvernement et de la majorité parlementaire. C’est à eux qu’incomberait la responsabilité de faire coïncider l’arrivée du paquet neutre et hausse des prix du tabac, et d’aggraver encore plus, pour les buralistes, le déséquilibre concurrentiel avec nos voisins frontaliers.
En conséquence, Pascal Montredon demande à Christian Eckert d’ouvrir immédiatement les négociations du prochain Contrat d’avenir, seule façon d’amortir, pour les buralistes, une nouvelle crise dans leur activité » (voir Lmdt du 17 juillet) .