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12 Jan 2016 | Profession
 

Après les hommages rendus à David Bowie dans les médias, retour dans les JT des matinales radio et télé sur la hausse des ventes dans le réseau officiel des buralistes en 2015 (voir Lmdt des 8, 10 et 11 janvier) …

BFM TV• Sur BFM TV, dans le billet d’Emmanuel Lechypre, explications sur les bonnes et mauvaises raisons derrière cette hausse « attention, on parle bien de hausse des ventes, mais pas de hausse de la consommation. Avec le climat sécuritaire, les fraudeurs qui allaient acheter plus de quatre cartouches à l’étranger, n’osent plus. Moins de cigarettes achetées en fraude à l’étranger, mais plus de cigarettes achetées chez les buralistes (…) Il n’y a pas eu d’augmentations des prix du tabac et pourquoi la France a refusé de s’engager sur la voie de la hausse ? Parce que cela arrange tout le monde. Des petites hausses, ça ne fait pas baisser la consommation et ça rapporte plus aux buralistes, aux industriels et à l’Etat. En Australie, le paquet neutre, ça marche un tout petit peu, ce qui marche c’est le paquet à 15 euros. Et que chez un buraliste, il faut montrer sa pièce d’identité ».

Logo RMC• Sur RMC, Pascal Montredon : « les gens sont contrôlés, les véhicules sont fouillés et beaucoup de gens qui avaient acheté à l’étranger (via l’Espagne, la Belgique ou le Luxembourg) sont beaucoup plus méfiants et, automatiquement, il y a un impact direct sur le réseau des buralistes français. Perdre une demi-heure ou une heure en contrôle et prendre le risque de se faire saisir la marchandise … les consommateurs préfèrent aller chez leur buraliste ».

• Toujours sur RMC, invité de Jean-Jacques Bourdin, Albert Hirsch (Alliance contre le tabac et Ligue contre le Cancer) réclame que, rapidement, la France impose un prix du tabac équivalent à celui de la Grande-Bretagne. Tout en saluant le courage de Marisol Touraine qui a obtenu le paquet neutre, « une mesure symbolique » … mais « le paquet neutre est insuffisant … il est urgent de suivre les exemples britanniques relevant les prix de 10 % par an ». Sur le commentaire de Bercy (voir Lmdt du 11 janvier), Albert Hirsch estime que « le compte n’y est pas. Il ne faut pas non plus oublier la dépendance de l’Etat aux taxes sur le tabac rapportant près de 14 milliards d’euros, oubliant que ces bénéfices ont coûté plus de 25 milliards d’euros en soins. C’est une grande absurdité ».