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10 Oct 2014 | Profession
 

Logo Le ParisienDans une interview au Parisien de ce 10 octobre, sur l’augmentation du prix des cigarettes au 1er janvier annoncée par certains médias (voir Lmdt du 9 octobre), le président de la Confédération des buralistes explique pourquoi il se dit trahi par un gouvernement qui a « choisi de détruire toute une profession ».

« En septembre, le directeur adjoint de la ministre de la Santé nous assurait que le paquet neutre n’était pas d’actualité. Non seulement ils ont menti, mais désormais il est question d’une augmentation des prix. On nous pilonne. Un vent de panique est train de balayer notre profession. 
« 752 bureaux de tabac sur 26 000 ont fermé depuis le 1er janvier 2014, ils devraient être 900 ou 1 000 à la fin de l’année. On estime que 2 000 à 2 500 personnes y perdront leur emploi.
« Ces fermetures ne sont pas dues à la baisse du nombre de fumeurs mais à l’explosion du marché noir : le prix du paquet français est le plus cher de l’Europe continentale, alors, forcément, les fumeurs s’approvisionnent sur Internet ou dans d’autres pays ».

« L’État veut nous anéantir, on ne se laissera pas faire », réitère Pascal Montredon qui promet des décisions fortes comme des manifestations ou des grèves, qui seront confirmées lors du congrès national des buralistes en novembre. Ces actions sont en cours de préparation.

En colère les buralistes … L’article du Parisien rappelle que si cette augmentation se confirme, il s’agira en tout cas de la quatrième hausse en trois ans seulement : « le paquet le plus cher a connu un bond de 6,20 euros à 6,60 euros en octobre 2012, puis à 6,80 euros en juillet 2013 et enfin à 7 euros en janvier 2014. En quinze ans, son prix a donc bondi de plus de 4 euros ».