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27 Sep 2017 | Vapotage
 

« Alfatech AXS », c’est le nom du « vaporisateur personnel » qu’a présenté la société lorraine Gaïatrend (leader des fabricants d’e-liquides avec sa marque Alfaliquid / voir Lmdt du 23 mars) au salon Vapexpo, avant sa mise sur le marché ce mois-ci, selon Les Échos du 26 septembre. 

C’est le bon moment, avec tous ces fumeurs qui se posent des questions suite à tout ce bruit médiatique autour du paquet à 10 euros.

•• Il s’agit d’une cigarette électronique à cartouche scellée, prête à l’emploi, présentée dans un emballage contenant un jeu de deux batteries, un cordon USB et une notice d’utilisation. Les cartouches scellées, disponibles dans six saveurs différentes, viennent se brancher d’un quart de tour sur la batterie. Pas de liquide à manipuler, un investissement raisonnable d’une quarantaine d’euros en tout. Cible : débuter dans la vape.

•• Jusqu’ici uniquement fabricant d’e-liquides, Gaïatrend poursuit son objectif de conversion des fumeurs au vapotage. Fondée en 2008 par Didier Martzel, la société familiale revendique le statut de premier fabricant français d’e-liquides.

Jusqu’à 250 000 flacons peuvent sortir quotidiennement du site de Rohrbach-Lès-Bitche, régulièrement agrandi, qui s’étend sur 7 000 mètres carrés. « Nous ne sommes pas mélangeurs d’arômes » déclare, aux Échos, Olivier Martzel, directeur général et fils du fondateur. Nous faisons partie des rares fabricants à avoir notre propre aromaticien. »

Une centaine de saveurs ont été élaborées en interne, fabriquées en France et déclinées en Lorraine sur six taux de nicotine, dont un à 19,6 mg/ml.

•• L’entreprise défend une approche pédagogique et d’accompagnement pour tenter de convaincre les 17 millions de fumeurs français qui constituent pour elle un vivier de clients potentiels. La société a investi cette année plus d’un million d’euros afin notamment de modifier le packaging de ses flacons. Désormais présentés dans des boîtes individuelles cartonnées, ils sont accompagnés d’une notice d’information inspirée de l’industrie pharmaceutique. Un livret du vapoteur a également été récemment édité.

En s’engageant dans la promotion des normes de qualité et les outils de connaissance du milieu, Gaïatrend dit vouloir « faire bouger les pouvoirs publics français. » L’objectif, à terme : intégrer la cigarette électronique aux dispositifs officiels de lutte contre le tabac, comme c’est déjà le cas en Angleterre. D’ici là, Gaïatrend s’évertue à « aller chercher le fumeur là où il est », comme le résume Olivier Martzel. Principalement distribués via les boutiques spécialisées, les produits Gaïatrend sont de plus en plus présents chez les buralistes (voir Lmdt des 29 octobre et 29 septembre 2015).