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11 Juin 2020 | Profession
 

Seita Imperial Tobacco a publié, ce mercredi 10 juin, un communiqué que nous reprenons dans son intégralité.

« Entre le 11 mai, jour officiel de déconfinement français et le 31 mai, la Principauté d’Andorre a vu bondir ses ventes de produits du tabac, avec une hausse de près de 50 % par rapport au mois d’avril, alors même que ses frontières avec la France n’étaient pas officiellement rouvertes.

•• Un phénomène directement lié à l’attractivité des prix pratiqués sur le territoire andorran, où le poids de la fiscalité sur les produits du tabac est pratiquement trois fois inférieur à celle de la France, amenant le prix moyen d’un paquet de 20 cigarettes à 3,75 euros, contre 9,7 euros sur le territoire français. 

•• En France, les ventes de produits du tabac, dans le réseau officiel des buralistes, après s’être envolées aux mois de mars et d’avril, se sont stabilisées en mai, la fermeture des frontières liée à la crise du Covid19 mettant en suspens l’évasion commerciale française vers les pays frontaliers.

•• Pour Hervé Natali, Responsable des Relations territoriales : « La disparité des politiques fiscales sur les produits du tabac des pays frontaliers avec la France provoque directement cette évasion commerciale. Tant qu’une harmonisation fiscale avec nos voisins n’aura pas été mise en place, augmenter les prix sur les cigarettes ne luttera pas contre la prévalence tabagique, mais incitera simplement les français à passer de l’autre côté de la frontière pour réaliser des économies. ».

•• Pour rappel, l’évasion commerciale et le commerce illicite, résultant du prix des produits du tabac en France, provoque la perte de 5 milliards de recettes fiscales pour l’État et la fermeture de près de 500 buralistes chaque année ».