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20 Fév 2017 | Observatoire
 

On sait que la méthode du « testing » peut être soumise à questions. Surtout quand elle est improvisée …

Il n’empêche, avec son dossier sur l’éventualité d’une obligation d’identification de tout acheteur de jeux (voir Lmdt des 18 et 19 février), Le Parisien / Aujourd’hui en France a présenté un testing commençant avec un ado qui a pu jouer sans difficulté dans quatre points de vente du nord de Paris. Extrait :

•• L’ado en question est en classe de 1ère. Dans le premier établissement, il a opté, moyennant 2 euros, pour l’offre Jeu combiné à 4 paris misant sur des matchs de foot. Dans le deuxième, il a encore investi 2 euros dans un match de hockey et a également obtenu une grille d’Euro Millions à 2,50 euros.

Dans le troisième, il a choisi l’option 5 paris qu’il avait pré-enregistré sur l’application Parions Sport. Il a passé le flashcode s’affichant sur son smartphone sous un scanner avant de régler 5 euros au commerçant qui lui a remis un reçu. Dans la dernière boutique, il a acheté deux Bancos.

•• Puis, le testing se poursuit avec un autre ado qui, lui, fait un peu plus jeune du haut de ses presque 16 ans et demi et de son 1,71 mètre. Toujours à Paris, ce dernier a pu acquérir un flash Loto à 2 euros, chez un premier détaillant, et un ticket à gratter Cash à 5 euros dans un deuxième point de vente.

Mais le jeune testeur n’a pu continuer chez les deux autres détaillants où il s’est présenté ensuite. Il a eu beau affirmer qu’il avait 18 ans, ses interlocuteurs ne l’ont pas cru et ont refusé de lui vendre des jeux.

Rappelons-le, il s’agit d’un testing improvisé. Sans méthode, ni garantie. Mais la polémique est bel et bien lancée.