De commerçants à commerçants, au-delà des initiatives décidées « en haut ».
On sait que le test, en cours, de vente de produits de la FDJ par le réseau des fleuristes Florajet fait grincer des dents parmi les buralistes et les diffuseurs de presse constituant jusqu’à maintenant le réseau réfèrent de diffusion réglementée de jeux de ce type, en France (voir Lmdt du 26 juillet).
Sans attendre, certaines chambres syndicales de buralistes ont même pris contact avec les fleuristes de leurs départements pour s’en émouvoir (voir Lmdt du 9 août).
Ainsi, la présidente des buralistes de l’Hérault-Nord, Marie-Thérèse Déchaume, vient de recevoir une réponse significative de la présidente du syndicat des fleuristes de l’Hérault, Angélique Malzac, dont nous reproduisons l’essentiel :
« Plusieurs adhérents de notre chambre syndicale (de fleuristes / ndlr) nous ont d’ores et déjà interrogés à ce sujet et notre position est très claire.
« Nous demandons à nos collègues fleuristes de bien réfléchir avant d’accepter ce partenariat, puisqu’il revient à être en concurrence frontale avec le réseau des buralistes.
« Notre profession est sans cesse attaquée par la grande distribution, les stations-services … tous souhaitent proposer des fleurs à leurs clientèles. Notre syndicat n’accepte pas que notre profession d’artisan fleuriste devienne un fourre-tout, que la vente de fleurs soit ouverte à tous les métiers, aux grandes surfaces (…)
« Nous continuons à défendre notre profession et pensons sincèrement que les buralistes sont des personnes responsables, et qu’ils sont le plus à même à proposer des jeux de grattage à leurs clients.
« À chacun son métier et le nôtre n’a pas besoin de ce genre de produits additionnels pour perdurer et se développer ».