Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
20 Avr 2019 | Profession
 

C’est l’histoire peu banale d’un quinquagénaire lyonnais, cadre supérieur et joueur occasionnel, qui ne joue à l’EuroMillions que 4 à 5 fois par an … et qui oublie parfois de vérifier s’il a gagné ou non.

Alors qu’il avait remporté le jackpot du 12 février, ce gagnant a réclamé sa somme, in extremis, 53 jours après le tirage.

Le 4 avril, neuf jours avant la date butoir, alors qu’aucun gagnant du My Million du 12 février n’avait réclamé son dû, la Française des Jeux (FDJ) lance un avis de recherche repris par la presse locale, auquel le gagnant ne prête aucune attention.

La FDJ ayant communiqué la ville et le nom du point de vente où a été validée la grille gagnante : à savoir le tabac presse Le Balto à Lyon (6ème arrondissement).

•• Après avoir lu un article sur le sujet, une amie du joueur lui en parle : « Je me suis juste dit que c’était un point de vente où j’allais » confie-t-il alors dans Le Parisien / Aujourd’hui en France (édition du 15 avril). Sans plus.

Mais le soir même, alors qu’il est dans sa voiture, il tombe par hasard sur son reçu My Million, rangé dans sa boîte à gants. « Au départ, je cherchais une chiffonnette pour essuyer mes lunettes » se souvient-il, « je me suis dit : tiens … faudrait peut-être que je vérifie. Mais sur le coup, je n’y pense pas plus que ça ». Incroyable …

•• Le lendemain, il décide – quand même – de faire vérifier son ticket chez un détaillant FDJ. Le vérificateur de reçu l’invite à « contacter un centre de paiement ».

À la caisse, on lui indique qu’il s’agissait d’un lot d’au moins quelques milliers d’euros. Il appelle le service relations gagnants qui lui dévoile alors la somme : 1 million d’euros. « J’étais un peu estomaqué, mais je n’ai pas du tout perdu mes moyens », assure-t-il.

Encore plus incroyable. C’est ce qui s’appelle jouer avec la chance.