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3 Juil 2019 | Profession
 

Les parlementaires ont donné leur feu vert mercredi à un nouveau mandat de Stéphane Pallez à la tête de la Française des Jeux, dont le gouvernement prévoit de lancer le processus de privatisation d’ici à la fin de l’année, annonce l’AFP (voir Lmdt du 18 juin).

Ce renouvellement pour cinq ans aux commandes du groupe encore détenu à 72 % par l’État sera officialisé dans les prochains jours via un décret en Conseil des ministres.

•• Dans la matinée, auditionnée au Sénat puis à l’Assemblée Nationale, la PDG de 59 ans – en poste depuis novembre 2014 – a défendu son bilan devant les Commissions des Affaires économiques, qui ont ensuite voté pour la reconduire dans ses fonctions.

« L’entreprise est forte de ses racines, mais elle a besoin de s’inscrire dans le monde d’aujourd’hui », a souligné Stéphane Pallez, insistant notamment sur « les importantes évolutions » du secteur des jeux d’argent, telle l’ouverture à la concurrence en 2010 des paris en ligne.

Elle a mis en avant la « transformation » de l’entreprise qu’elle a menée depuis 2015, avec le développement des mises numérisées et des paris sportifs, mais aussi en termes de modernisation et de stabilisation des points de ventes physiques. « Tout en poursuivant notre engagement sur le jeu responsable », a-t-elle ajouté devant les parlementaires.

•• Début juin, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a indiqué souhaiter « lancer l’opération de privatisation de la Française des Jeux d’ici la fin de l’année », si « les conditions de marché le permettent » (voir Lmdt du 20 juin).

« L’entreprise restera sous le contrôle étroit de l’État » qui demeurera au capital « à hauteur de 20 % minimum », a tenu à rappeler Stéphane Pallez en audition. La privatisation permettra d’apporter « des opportunités d’augmenter ses capacités, son agilité, et des perspectives complémentaires de partenariats », a-t-elle ajouté.