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2 Sep 2019 | Profession
 

La privatisation de la Française des jeux pourrait débuter dès le mois de novembre, a affirmé hier le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, interrogé sur le sujet lors de l’émission Le Grand Rendez-vous d’Europe 1 – CNews – Les Échos. 

« Notre volonté est que la FDJ puisse être privatisée d’ici à la fin de l’année, sans doute avant la fin du mois de novembre, sauf chute des marchés d’ici là. Courant novembre, les particuliers pourront acheter des titres. 

« Nous réfléchissons à des possibilités de décote sur le prix de l’action. Je souhaite que les Français y participent le plus largement possiblement avec, par exemple, des actions gratuites en fonction de la durée de détention de ces titres », a ajouté le ministre.

•• Si les conditions de la privatisation sont toujours « en cours de définition », Bruno Le Maire l’a de nouveau justifiée, en estimant que « le rôle de l’État n’est pas de s’occuper des jeux de tirage et de grattage » mais d’en garantir le contrôle avec la mise en place d’une autorité de régulation des jeux dont « le président sera nommé dans les prochaines semaines ».

•• L’État détient actuellement 72% du capital de la FDJ. Il en gardera 20 % à l’issue du processus de privatisation « pour s’assurer du contrôle sur l’addiction en complément de la future autorité », a expliqué le ministre.

Actuellement, aux côtés de l’État, quelque 14 % du capital est détenu, notamment, par des associations d’anciens combattants, « qui garderont une place au conseil d’administration », a souligné Bruno Le Maire.

(Voir Lmdt des 29 et 20 août26 et 7 juillet).