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20 Mai 2018 | Vapotage
 

La mort d’un homme après l’explosion de la batterie de sa cigarette électronique aux États-Unis (voir Lmdt du 19 mai 2018) pourrait relancer la polémique de la part de certains amis du vapotage … Le président de la Fivape (Fédération interprofessionnelle de la Vape), Jean Moiroud, a tenu à faire la part des choses dans 20 Minutes

•• « On fabrique et on défend ce produit, car c’est une solution de réduction des risques qui peut sauver les fumeurs des méfaits du tabac. Il faut bien comprendre que ce sont les batteries qui sont dangereuses. Les batteries de cigarettes électroniques sont les mêmes que celles qu’il y a dans les téléphones ou les voitures électriques. Il n’y a pas plus d’accidents avec les cigarettes électroniques qu’avec d’autres appareils électroniques » (…)

•• Pour répondre aux interrogations du grand public, Jean Moiroud se veut didactique pour 20 Minutes : « il faut bien faire la différence entre les deux types de cigarettes électroniques.

L’e-cigarette dite « mécanique » est un simple tube composé d’une batterie, d’un bouton de déclenchement et d’un connecteur. Il n’y a pas d’électronique, tout est justement mécanique. La résistance est mise en contact direct avec la batterie et, en cas de court-circuit, la batterie peut exploser. 

« La cigarette dite « électronique » est un boîtier composé d’une batterie, associé à un circuit de contrôle électronique. Cette puce, qui permet de contrôler la puissance et la température, empêche les court-circuits ». Comme les téléphones portables, les vapoteuses alimentées par des batteries au lithium pourraient s’avérer dangereuses lorsqu’elles sont surchargées ou mal utilisées.

Pour le président de la Fivape, il est impératif « d’utiliser le chargeur vendu et de ne pas recharger sa cigarette électronique avec un autre chargeur qui aurait trop de puissance ».

•• Jean Moiroud rappelle qu’en avril 2015, l’Afnor a présenté une liste des normes de fabrication et de sécurité technique aux fabricants d’e-cigarettes (voir Lmdt du 2 avril 2015).

« Ces accidents ne devraient jamais arriver. On fait tout pour que ça n’ait pas lieu en France. Mais il faut remettre les choses dans leur contexte, statistiquement ces accidents sont extrêmement rares ». (Voir aussi Lmdt des 16 août 2017 et 21 octobre 2016).