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26 Déc 2018 | International, Trafic
 

Depuis 2007, une friche industrielle surplombe le fleuve Guadalquivir, dans Séville même : l’ancienne usine de fabrication de cigarettes Altadis.

Ses installations vides et le terrain, superbement situé, font l’objet d’interminables tractations (entre le propriétaire, le groupe Imperial Brands, la région et la ville) dont les incertitudes politiques locales ne semblent toujours pas précipiter l’aboutissement (voir Lmdt du 16 avril 2017).

Quoiqu’ il en soit, les nombreux touristes qui ont pris d’assaut la capitale andalouse, en cette période de fêtes, n’ont pu que remarquer l’immense bâche « No Contrabando » qui recouvre l’édifice principal depuis plusieurs semaines.

•• En effet, la dernière enquête ramasse-paquets réalisée en Espagne (par Ipsos sur les six premiers mois de 2018) fait ressortir que 30,4 % des paquets collectés en Andalousie ne venaient pas du réseau officiel des estanqueros (buralistes espagnols). Contre 6,9 % dans la région de Madrid et 6,4 % en Catalogne. À Séville même, le résultat bondit à 47,2 % (voir Lmdt des 19 décembre ainsi que des 12 novembre et 13 septembre 2018).

•• Le 19 novembre, à Séville, la filiale espagnole d’Imperial Brands – qui porte toujours le nom d’Altadis – a organisé son 4ème colloque « Face à la contrebande du tabac » (voir Lmdt des 26 juin 2017 et 27 avril 2015).

Avec plusieurs personnalités policières ainsi que des mondes judiciaire et politique. Deux sessions y articulaient la journée : « comment répondre à la chute des ventes dues à la contrebande de tabac ? » ; « de la contrebande de tabac au narcotrafic. ».