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26 Fév 2017 | International
 

L’université de Séville et Altadis (filiale espagnole d’Imperial Brands) viennent de signer un accord de collaboration aux termes duquel la première va « étudier, répertorier et exposer » les archives et les biens du patrimoine « historico-artistique, culturel et industriel », remontant au 18ème siècle, de la seconde.

• Il est vrai que le rectorat de l’université de Séville est installé dans l’historique et impressionnante « Real Fábrica de Tabacos » de la rue San Fernando (voir Lmdt du 3 janvier 2016). Et cet accord représente une première étape pour la création du musée historique de l’université, appelé à être installé sur place.

L’université de Séville existe depuis plus de cinq siècles. Et elle entend matérialiser aux yeux des visiteurs de la ville tant sa modernité que son enracinement. À l’instar des musées des universités de Cambridge ou de Yale. Le musée évoquera amplement le passé, lié au tabac, des lieux.

• « Avec la signature de cet accord, se perpétue la relation étroite qui nous unit à Séville, d’où le tabac s’est développé en Europe » a déclaré, à cette occasion, Juan Arrizabalaga (président d’Altadis / voir Lmdt des 26 janvier et 20 avril 2014).

• Réponse de Miguel Angel Castro, recteur de l’université de Séville : « c’est une histoire de retrouvailles. Avec ce fonds de patrimoine historique et industriel, cédé par Altadis, l’université récupère une part de sa légende. Une légende immortelle et internationale. Celle qui lie l’ancienne fabrique de tabac, le plus grand bâtiment industriel du 18ème siècle, aux cigarières qui ont inspiré une image de la femme mythifiée en Carmen ».