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17 Nov 2020 | Trafic
 

Marquer les esprits …

3,5 tonnes de cigarettes – saisies ces trois derniers mois dans le seul département du Nord – ont été détruites devant les caméras des journalistes, ce lundi 16 novembre dans l’incinérateur de Douchy-les-Mines. Lien reportage 

Une image forte pour rappeler que les contrôles sont quotidiens sur les routes du Nord, et notamment sur l’axe Bruxelles-Paris (voir 5 octobre, 16 août, 22 et 6 juin).

•• « Il y a 1,7 tonne de cigarettes, 1,3 tonne de tabac à chicha et à peu près 150 kilos de tabac en vrac », liste Simon Decressac, le directeur régional des Douanes à Lille.

Dans cet amas de tabac, on ne voit quasiment que des Marlboro. « C’est logique » analyse le directeur, « c’est la marque la plus vendue en France. Et c’est la plus présente aussi en saisie. » Beaucoup de paquets semblent provenir de Belgique. « Mais certains viennent aussi d’Asie ou d’anciens pays de l’Est », explique le nouveau divisionnaire de la subdivision de Valenciennes, Jean-Eudes Seychelles, en montrant un paquet à l’écriture cyrillique. Sur d’autres cartouches, il n’y a aucune étiquette commerciale.

•• Avant que les douaniers de Saint-Aybert ne prennent la route de Douchy, ils ont fait une halte sur l’aire de La Sentinelle pour un contrôle dynamique.

Autrement dit, des motards qui escortent les voitures à contrôler depuis l’A2 jusqu’au parking. Plusieurs voitures sont invitées à se garer. Certaines viennent de la région parisienne même s’il ne faut pas « sous-estimer les locaux ». Coffre, habitacle … Chaque véhicule est soigneusement inspecté.

•• Fin octobre, les douaniers de Saint-Aybert avaient saisi 800 kilos dans un utilitaire lors d’une opération similaire. « Chaque semaine, entre 250 et 500 kilos de tabac sont saisis dans le Nord », complète Simon Decressac.

Depuis début 2020, un peu plus de 16 tonnes de tabac ont été saisies dans le département (voir les 16 et 13 novembre). Dont 4 tonnes par les douaniers de Saint-Aybert.

•• « On a besoin d’être aidé et d’avoir des contrôles permanents vis-à-vis de ce produit qui est tellement prisé des trafiquants et des consommateurs frontaliers » a commenté, sur France 3 Hauts de France, Patrick Falewée (président de la fédération des buralistes du Nord et vice-président de la Confédération).