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29 Juil 2018 | Trafic
 

Une équipe de 39 douaniers travaillent, par roulement, 24 heures sur 24 à l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Cigarettes, drogues, denrées alimentaires, argent liquide, ils surveillent, saisissent et … conseillent. Ambiance décrite dans La Dépêche du Midi (édition du 28 juillet).

•• Au hall D, les douaniers veillent sur les arrivées internationales. Des passagers arrivent de l’Afrique du nord via deux vols partis d’Alger et Oran. Quelques bagages passent au rayon X. Devant son écran, le regard du fonctionnaire détaille en quelques secondes piles de vêtements et assemblage suspect. « Vous avez des cigarettes ? », questionne le douanier. Le voyageur confirme. Le sac est ouvert. Un cartouche acheté à bon prix. C’est autorisé.

•• Depuis janvier, ces douaniers ont récupéré pas mal de drogue mais aussi beaucoup de tabac350 kilos soit une valeur supérieure à 100 000 euros !

Des cartouches par dizaine, en provenance du Maghreb et aussi des pays de l’Est. « Un couple qui arrivait de Saint-Pétersbourg transportait 250 cartouches », annonce le chef de brigade. La marchandise a été confisquée et le tribunal correctionnel de Toulouse n’a pas rigolé : quatre mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende chacun.

•• Le tabac à chicha appartient aussi aux marchandises souvent saisies. « Le prix varie de un à dix. Tentant », observe un douanier. Ce genre de dossier se règle souvent via une transaction. « Nous avons un accord avec le parquet qui nous le permet » explique Hervé Geffroy, chef divisionnaire. « Cet accord passe par une amende et la confiscation des marchandises. »

•• « Avant de partir, on peut aussi nous poser des questions pour connaître ses droits » annonce le chef divisionnaire, « cela peut éviter les soucis au retour … ».