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11 Avr 2018 | Profession
 

Le passage au Forfait Post-Stationnement (FPS) depuis le 1er janvier (voir Lmdt du 1er avril), fait grincer des dents les buralistes d’Angoulême.

Dorénavant gérés par la Ville, les forfaits post-stationnement se paient directement sur les parcmètres et les buralistes ne peuvent plus vendre de timbres-amendes de stationnement, raconte la presse locale. 

•• « J’en vendais une centaine par semaine (de 17 et 35 euros), ça faisait presque 100 euros dans la caisse avec les commissions », chiffre Agnès Biroteau, du tabac-presse de la rue des Postes. Même si elle avait anticipé le manque à gagner, le constat fait mal : « quand ils venaient acheter un timbre, les gens achetaient autre chose. Maintenant ils ne viennent plus du tout. Après la nouvelle augmentation du prix du tabac, la presse en ligne … ».

•• Au Victor-Hugo, Maire-Claire Chaplain (photo) n’en écoulait qu’une vingtaine par semaine : « c’était déjà ça, c’est quand même un manque à gagner ». Même si l’établissement vient d’investir dans trois imposants comptoirs garnis de produits de vapotage.

•• Les timbres, c’est un coup en plus porté à la profession pour Alain Lagarde, président des buralistes de Charente et administrateur de la Confédération : « on ne trouve pas normal que les villes aient repris la main sur ces produits. On aimerait avoir la possibilité de vendre tous les timbres fiscaux, d’autant que nos caisses dématérialisées permettent de le faire. »
Lui aussi a été impacté, « comme tout le monde », dans son Café des sports dans le bourg de Champniers : « on n’avait pas besoin de ça, non plus. »