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11 Juil 2013 | Pression normative, Vapotage
 

Le CACE (Collectif des acteurs de la Cigarette Electronique) a immédiatement réagi « à la ligne dure » adoptée par la Commission ENVI du Parlement européen sur la cigarette électronique (voir Lemondedutabac du 10 juillet), en particulier à l’amendement assimilant les produits contenant plus de 4 milligrammes de nicotine par millilitre à un médicament.

« Nous combattons de toutes nos forces cette nouvelle disposition qui instaure un encadrement drastique des réseaux de distribution, des dosages en nicotine autorisés et interdirait de fait les arômes » déclare le Collectif dans un communiqué de presse publié dès l’annonce des dispositions votées, « des restrictions qui disqualifient la cigarette électronique comme produit de transition pour les fumeurs, infiniment moins dangereux que la cigarette traditionnelle ».

Le CACE demande à l’Union européenne de « définir le statut de la cigarette électronique uniquement à partir du seuil de 20 mg de nicotine par millilitre, conformément aux recommandations de l’Agence nationale de Médicaments et des produits de santé ». Ce qui permettrait « de ne pas accorder, de fait, le monopole de la distribution aux seules pharmacies … qui limiterait l’accès au plus grand nombre ».

Quant à l’interdiction des arômes, «  il ferait ainsi disparaître inévitablement l’intérêt de la cigarette électronique face au tabac … » estiment les professionnels qui y voient « une restriction contradictoire avec les enjeux de santé publique ».

A ce projet d’encadrement réglementaire du marché, le CACE revendique une démarche plus libérale d’auto-régulation : interdiction de vente aux mineurs, engagement de ne pas présenter la e-cigarette comme un produit de sevrage, qualité des e-liquides.