Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
17 Déc 2018 | Profession
 

« Moi … par rapport à d’autres collègues, je représente la nouvelle génération de buralistes car je ne parle plus en chiffre d’affaires tabac mais je raisonne en marges » …

C’est ainsi que Patrice Bosc (buraliste à Antony) s’est adressé à Laurianne Rossi (députée LREM des Hauts-de-Seine) et à Philippe Coy, ce vendredi soir du 14 décembre, lors d’une table-ronde organisée chez un collègue de Malakoff.

Et de reprendre : « mais avant tout, madame la députée, je voulais vous remercier car vous nous avez accueilli en nous considérant tels des commerçants. Je suis issu d’une famille de buralistes, mais ne me considère plus du tout comme un débitant de tabac qui se contenterait de passer des paquets, avec le rituel bonjour-merci à chaque client.

•• « Le grand sujet pour moi est représenté par le vapotage : lequel suppose une autre façon de mettre en valeur le produit, d’accueillir le client et de dialoguer avec lui. On ressent une vraie demande de la part des fumeurs, il faut savoir les accompagner et les accueillir dans un point de vente ouvert à de nouvelles activités. C’est pour cela que le fonds de transformation des buralistes est très bien et va nous apporter beaucoup » devait poursuivre Patrice Bosc.

« C’est avec cet état d’esprit que mon activité, en produits de la vape, est passée de 500 euros à 10 000 euros par mois et que j’embauche une personne, à plein temps sur les devices et les liquides, à partir de janvier !

« Et en même temps, je contribue à aider des fumeurs à se tourner vers des produits moins dangereux.

•• « Vous comprenez, madame la députée, pourquoi il y a nécessité de desserrer le carcan de la réglementation actuelle sur la cigarette électronique et de voir les pouvoirs publics en assurer raisonnablement la promotion, comme cela se passe au Royaume-Uni » devait alors renchérir Philippe Coy.

•• Ce dialogue, pris sur le vif, devait être l’un des temps forts d’une séquence de rencontre avec « le métier de buraliste en transformation », souhaitée par la députée, questeure de l’Assemblée nationale, rapporteure du Projet de Loi de Finances.

Après la visite d’un bar-tabac de Montrouge – typique de ces établissements « de l’autre côté du périph », dépendants totalement de la physionomie changeante de leur quartier – Laurianne Rossi et Philippe Coy se sont rendus au « Tabac du Clos » à Malakoff.

•• Et c’est là que s’est déroulée la table-ronde où la parlementaire a pressé ses interlocuteurs sur les sujets les plus divers : la sécurité, la FDJ, la vente de titres de transport, la diversification, la transformation …

Pour lui répondre et rebondir avec de multiples suggestions, s’étaient aussi donnés rendez-vous, dans ce bar-tabac de banlieue sud, animé et accueillant : Sophie Lejeune (secrétaire général de la Confédération), Alain Sauvage (trésorier), Bernard Gasq (président de la fédération Ile-de-France), Philipe Alauze (secrétaire général), Conception Boudon (présidente des Hauts-de-Seine), entre autres.