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5 Juil 2020 | Profession
 

Épisode numéro 40 de la revue de presse des témoignages de buralistes dans les régions (voir 28 et 27 juin).

•• « Nous sommes le premier tabac à proposer une ouverture non-stop, puisque nous serons ouverts de nuit dès le lundi 6 juillet  » explique le jeune buraliste (27 ans)  qui a, en novembre 2018, repris et rénové un établissement du 9ème arrondissement de Marseille.

Il avait déjà misé sur des horaires larges – de 6 h à 21 h et 7 jours sur 7 – y compris les jours fériés et veut, désormais, tester l’expérience d’une ouverture en continu dont il pense qu’elle pourrait « attirer une clientèle des quatre coins de Marseille ».

Déjà « chaque soir, on reste ouvert jusqu’à presque 22 h, car il y a toujours du monde, alors je me suis dit qu’il fallait que je tente une ouverture nocturne. Lorsque l’on ne trouve de tabac nulle part … sauf des paquets de cigarettes de contrebande très chers dans certaines alimentations de nuit. » Il s’appuie aussi sur son expérience du dimanche : « on m’avait dit que ça ne marcherait pas et c’est mon plus gros jour ».

Outre la vente de tabac, notre buraliste s’est distingué en proposant des produits haut-de-gamme, « notamment une cave à cigares, créée et développée avec de très bonnes références que personne ne propose dans le coin. Mais aussi un corner cigarettes électroniques, chicha et coutellerie. »

Pendant le confinement, le tabac a vu son chiffre d’affaires grossir et a fidélisé une nouvelle clientèle. « Nous n’avons pas fermé un seul jour depuis notre ouverture, du coup, nous attirons un public toujours plus nombreux, venu principalement des 8e et 9e arrondissements », détaille-t-il, « et bientôt j’espère de tout Marseille ».

Pour son ouverture nocturne, il a embauché une nouvelle personne, permettant de tourner à cinq. « La nuit, c’est plus délicat en termes de sécurité, alors il y aura un sas avec une sonnerie et un rideau blindé devant la caisse. »

« Si ça ne marche pas, nous ferons machine arrière, confie-t-il. Ce n’est pas un grand risque et qui ne tente rien … » (La Provence).

•• À partir de ce 3 juillet 2020, les buralistes du bar-tabac au Translay (237 habitants, 20 kilomètres d’Abbeville) proposent un marché, chaque vendredi, sur leur parking. Une demi-douzaine de producteurs ont répondu présents.

Tenant l’unique commerce du village, le couple a lancé l’idée peu de temps après le déconfinement. Certes, il propose aussi la presse ainsi qu’un dépôt de pain et viennoiseries, mais « il a souhaité diversifier l’offre proposée aux habitants de la commune et des alentours, en optimisant le grand parking attenant. L’appel d’offres a été lancé début juin ».

Au départ, ce marché était prévu le samedi, mais les communes alentour organisant déjà le leur ce jour-là, décalage au vendredi donc. Une demi-douzaine d’exposants est présente : un poissonnier, un maraîcher, un vendeur de fruits et confitures, un producteur de miel, un éleveur de poules pour de la vente d’œufs frais, une rôtisserie, un fromager … (actu.fr).